Nadine Herelle : Les champs d’intervention paris 2

Émotivité et hypersensibilité émotionnelle

Souvent nous amalgamons émotions, émotivité, sensibilité et faiblesse.
La sensibilité est notre capacité à sentir et nous avons besoin de ces informations pour nous relier à nous-même et au monde. Nous la confondons parfois avec l’hypersensibilité émotionnelle avec laquelle nous accrochons une notion de faiblesse. Celui ou celle qui réagit trop,souffre trop, pleure trop, nous insupporte parce que nous raccordons  à cette façon de réagir une réaction exagérée ou une non maîtrise. Ces réactions émotionnelles fortes, nous les jugeons comme « déplacées » et peu appropriées. Cet état émotionnel a souvent une connotation négative. Il peut être paralysant lors de prise de parole et peut générer des incompréhensions avec les autres. Nous le rejetons parce que nous avons la croyance que, ne pas l’écouter, est préférable. Préférable pour rester fort et garder le cap lors une situation difficile. Or il  n’en est rien. Que nous soyons un homme ou une femme, nous avons tous avantage à nous relier à notre émotionnel en étant accompagné par un professionnel. Apprendre à dépasser nos peurs et nos à priori va permettre surtout de bénéficier des bienfaits de cet émotionnel.

L’émotivité peut générer des réactions disproportionnées. L‘hypersensibilité émotionnelle peut nous handicaper au quotidien dans notre relation à nous-mêmes et aux autres. Cependant, nous osons à peine regarder notre émotion en face pour nous en rapprocher. Nous l’appréhendons la plupart du temps et la jugeons comme une vraie ennemie pour nous-même. Ainsi, notre esprit est donc plus occupé à vouloir faire disparaître cette émotivité ou à la nier plutôt qu’à l’entendre et à la laisser nous  guider par ses messages.
Quand notre émotivité nous paralyse, que des grandes joies comme des coups durs nous tétanisent, c’est que notre émotivité devient alors invalidante.Cela peut advenir lors de prise de parole professionnelle, ou de situation personnelle aux enjeux importants pour nous. Parfois, derrière une émotivité excessive peut se cacher un événement de vie bouleversant advenu dans le passé, ou des façons d’être qui ne sont pas adaptées aux situations. 
Faisons nous aider car cela s’arrange rarement tout seul.

« L’intelligence émotionnelle »
Si nos émotions semblent nous échapper, elles peuvent pourtant devenir nos meilleures alliées. D’abord parce qu’elles nous donnent la possibilité de nous ouvrir à comment nous fonctionnons ou agissons face aux situations de la vie, ensuite parce qu’en nous en rapprochant, elles nous permettent d’ouvrir notre conscience de l’instant. Nous avons tous des émotions,et toute la question est de savoir de quelle façon notre esprit est « mis en mouvement », comment il va orienter ce qu’il reçoit:aller vers notre bien-être et celui des autres, ou non. Nous savons par expérience qu’une émotion réprimée, étouffée sera plus destructrice qu’une émotion ressentie en pleine conscience. Choisir de reconnaître la présence d’une émotion et la laisser partir; cela semble facile ! Et pourtant on s’y agrippe, on ne pense qu’à cela,on devient tout ce que notre esprit en fait.
Progresser sur le chemin c’est également développer la capacité de ne plus être esclave de nos émotions et de nos pensées  qui s’y rattachent.

COMMENT APAISER LES EMOTIONS ET LE STRESS

Stress et méditation

Nous savons par expérience, que certaines situations vont nous stresser parce que nous sentons monter en nous des émotions fortes, des humeurs et des réactions incontrôlables parfois. Nous repérons et expérimentons dans notre vie des moments où nous pleurons, où nous nous enfermons dans un mutisme, où à l’opposé nous menaçons, nous agressons, nous sortons de nos gongs.

Le stress et les émotions font naître une multitude de réactions qui s’activent et se  réactivent à nos dépends; ces réactions sont souvent reliées à ce qui n’est pas suffisamment entendu et stabilisé en nous.
Soyons  curieux de nous lorsque nous rencontrons des situations stressantes ou émotionnelles. Soyons curieux de nous, de nos attitudes et comportements, au niveau intra et inter personnel..

Chaque stress a ses composantes universelles et singulières qui permettent de nous relier et de nous révéler à nous-même.
Je vous aide à contacter vos tensions en libérant les émotions enfouies et les énergies bloquées. Il est donc essentiel de cheminer dans une recherche de sens, au delà des concepts figés renfermant la personne.
Les groupes d’entrainement  au développement de votre attention que je propose, vous aide à stabiliser l’esprit et à vous déstresser.

S’entraîner à développer l’attention par la méditation pleine conscience

Stabiliser l’esprit en développant  l’attention

Manque de contrôle et violence verbale

Agressivité et violence verbale

L’agressivité fait partie de ces manques de contrôle connus et que vous avez peut être expérimenté. Elle est  présente dans la communication mais aussi dans les comportements et dans les attitudes. Elle se cache ou s’exerce dans des instants de vie du quotidien dont nous ne relevons même plus l’existence. Nous sommes parfois tellement pris dedans ou habitués à la vivre, à la répéter, que nous ne voyons plus que cette façon d’être attise les animosités et les conflits.Nous nous mettons hors de nous, nous sortons de nos gongs et nous ne maîtrisons plus ni notre parole ni notre comportement. C’est souvent la façon  trouvée par nous pour »répondre à une agression’. Nous agressons parce que nous nous sentons agressé(e). Ou nous agressons par peur d’être agressé(e). Nos façons d’agir viennent en réaction à ce qui est touché en nous. La violence verbale en est un bon exemple.

La violence verbale ou comment communiquer autrement
La violence verbale est la première des violences psychologiques. Nous élevons la voix, nous intimidons, puis nous blessons de façon répétée, nous dévalorisons la personne qui nous procure frustration et désamour.
La violence verbale ou physique apparaît quand les mots sont manquants, que la communication est vide d’écoute, de bienveillance et provoque du conflit.
Dans la violence conjugale, la violence verbale déstabilise et fait naître des sentiments haineux, agressant que nous nous renvoyons l’un à l’autre, en nous provoquant sur tout et n’importe quel détail. C’est évidemment cette façon de faire qui envenime la situation et dégrade les relations. La violence verbale peut entraîner de la violence physique, et là nous passons un cap qui parfois passe par la justice.

La violence psychologique peut être subtile et difficile à identifier. Nous renvoyons à l’autre une forme d’incompétence au moment où justement la personne doute d’elle. La violence psychologique rend la personne vulnérable, son estime s’amoindri, ses possibilités de réactions s’amenuisent. Elle existe aussi bien dans le monde personnel que professionnel.
Dans le harcèlement, la violence passe par les mots, réduit la personne, la maltraite par des vexations et des critiques incessantes.
Je vous aide à trouver d’autres façons d’agir face à des personnalités difficiles.

J’aide également les personnes en problématique de couple ou de divorce pour répondre aux sms, e-mail et aider à décoder les situations délicates et trouver d’autres façons d’interagir. 
Je reçois également des personnes en injonction de suivi thérapeutique.

Contrôle et maîtrise de soi

Nous voulons tout maîtriser, savoir ce qui va se passer ce soir, demain, tout comprendre, tout planifier, être sûr de penser à tout, de ne rien oublier. Bref, nous voulons tout contrôler, ne pas nous tromper, nous maîtriser en toute occasion.
Mais ce que nous voulons n’est pas forcément le mieux pour nous. Car un contrôle excessif, une maîtrise figée et non adaptée à la situation nous enferme au lieu de libérer plus de souplesse pour plus de spontanéité et de joie de vivre.
L’aide à la maîtrise et au contrôle de soi peut se faire également à partir des constations suivantes:

• Quand nous  constatons que nous ne pouvons plus laisser de place à l’imprévu.
• Quand nous constatons que malgré notre préparation pour une entrevue, une prise de parole, nous restons extrêmement stressé(e), nous transpirons, nous avons peur, nous bégayons, et que le « contrôle » de la situation nous échappe.

• Quand nous ne comprenons plus ce qui nous arrive, que nos difficultés reviennent de façon régulière, voir même qu’elles s’accentuent.

• Quand nous nous sentons déconcertés par la résurgence de nos difficultés avec impossibilité à les régler.

Il va s’agir de transformer vos efforts d’une manière constructive  pour laisser la place à du changement réel, profond et du lâcher prise.
Je vous aide sur ce chemin. 

Apprendre à stabiliser l’esprit avec la méditation comme outil régulateur:

Il s’agit ici de faire l’apprentissage des techniques de méditation pour nous relier autrement aux difficultés de la vie.
Parfois nous pensons avec certitude que l’autre ou les autres sont responsables de tous nos maux. Peut-être pouvons nous envisager maintenant de nous donner la possibilité de reprendre cette part en nous de responsable, qui mène à notre possible changement.

Champ émotionnel

Faire une force de nos émotions

Nos ressentis  fluctuent et varient constamment selon les moments où ils nous apparaissent comme agréable ou désagréable. Ce que nous vivons comme désagréable nous relie le plus souvent à ce qui nous touche, nous met à vif, nous sensibilise fortement, nous traverse émotionnellement et ce sur quoi nous n’avons pas forcément « prise ».

Apprendre à faire de nos émotions une force

C’est nous permettre de nous relier à notre être sensible, plein de richesse et de vie. Nous aimons ressentir dans certaines occasions des sensations d’exaltation, des joies intenses. Nous pouvons pleurer de joie et ces sensations nous paraissent très agréables. Mais ressentir parfois nous gêne. Ce sont ces moments où nous nous sentons mal à l’aise, un peu gauche, en décalage, peu en adéquation avec nous-même ou avec les personnes qui nous entourent. La peur d’être jugé(e) ou les jugements auto-négatif peuvent alors nous envahir et venir accentuer notre mal être .  

Champ corporel

Notre corps parle au travers de nos expressions, des mimiques que nous faisons, des attitudes que nous prenons.Il est le reflet de ce que nous pensons, ce que nous ressentons. Cette lecture du corps  est nécessaire  pour notre auto connaissance.
Ecouter notre corps, le décrypter, est essentiel pour être en meilleure relation avec lui.

Champ de la psychosomatique

La psychosomatique

La psychosomatique, une autre écoute du corps.
Nous faisons rarement le lien entre certains de nos maux quotidiens et nos souffrances psychiques. Et pourtant, nous disons souvent : « J’en ai plein le dos, il me gonfle, j’ai du mal à digérer … ». De même, certaines maladies graves ou tumeur peuvent apparaître après ou lors d’événements douloureux ou traumatisants. L’intérêt d’une écoute particulière, basée sur les liens du corps et de l’esprit, permet de sortir de la généralité pour aller dans une investigation plus personnelle, au delà de concepts et de méthodes figées, qui au lieu de libérer, enferme la personne. Le corps a une mémoire et une façon bien à lui d’exprimer la souffrance.
Si nous savons nous écouter, la psychosomatique est présente dans notre quotidien. Les maux du corps nous appellent tous les jours à plus d’attention. Quand nous sommes fatigué(e)s, certaines zones de notre corps deviennent douloureuses. Des problèmes de dos apparaissent ou se réactivent, de l’eczéma, des tics, et plus grave encore des tumeurs liées à un stress intensif ou un traumatisme. Nous disons souvent que le ventre est notre deuxième cerveau, et que l‘inconscient n’est pas seulement dans la « tête » mais aussi dans le « corps ».

En tant que thérapeute psycho-corporel, la psychosomatique demande une écoute particulière qui est présente dans les séances. L’inter action corps-esprit est absolument essentielle dans une écoute pluridisciplinaire thérapeutique. Ainsi je m’interroge toujours sur les moteurs de notre souffrance et la répétition de notre mal être tant psychique que physique. Il s’agit donc de prendre soin d’écouter ce dont notre corps « parle », ce à quoi il se relie, pour mieux l’accueillir et le comprendre.

Quand « ça » ne peut pas se dire avec les mots, ça se dit avec le corps.
Le témoignage de mme C. 37 ans est particulièrement intéressant: « ..En étant suivie en thérapie et en allant aux groupes, mes symptômes ont peu à peu diminués et je me suis remise à avoir une vie normale. J’ai même arrêté de me ronger les ongles sans m’en rendre compte, alors que je me les rongeais depuis l’adolescence. Du coup, mes problèmes se sont réglés et le bonus a été que mes ongles ont retrouvé une belle forme ! « 

Le champ de la psychosomatique ouvre la possibilité d’une écoute plus globale de l’être alors que bien souvent dans notre monde occidental, nous fractionnons le corps comme nous fractionnons l’esprit.

Champ analytique

Le champ analytique traverse une écoute particulière des troubles anxieux et des états dépressifs.C’est plus un travail d’introspection et de mise en lumière de nos mouvements psychiques et c’est une aide précieuse pour faire lien entre  le passé et le présent. Des systèmes de culpabilité, aux situations d’angoisse, l’approche analytique est aidante. Même si nous prenons des médicaments, un travail sur soi est toujours indiqué. L’apport de la psychologie pluridisciplinaire de l’éveil s’avère complémentaire et précieuse pour que la personne puisse être entendue et travaillée dans son ensemble.

Quand une difficulté, une manière de faire ou un problème se répète dans notre vie personnelle ou  professionnelle, cela signe qu’une introspection plus approfondie est nécessaire. Les apports de la  psychothérapie analytique sont une aide précieuse pour nous relier à certains événements du passé qui resterait encore très à vif et très handicapant. C’est un champs qui s’associe très bien avec d’autres plan, comme celui de l’émotionnel, et du comportemental.
Dans un travail de pleine conscience, je vous aide à travailler avec ces champs très diversifiés qui sont juste des aides complémentaires et nécessaires à la psychologie clinique. Ce qui m’intéresse, au delà d’une compréhension analytique, c’est de voir comment les mécanismes de l’enfance se réactivent aujourd’hui de manière inadaptée et comment vous aider au mieux.
Contrairement à ce que nous croyons, l’inconscient n’est pas seulement fait de langage ou d’idées, mais s’exprime également dans et par le corps. Ce sont ces moments où nous sommes traversé(e)s par des excès d’impulsivité, d’angoisse, d’agitation, de tics et troubles obsessionnels. Ce sont ces moments où nous ne savons pas identifier ou justifier le pourquoi et dont le sens et la maîtrise nous échappent.

Freud l’a rendu célèbre de manière plus conceptuelle. Cependant les philosophes de l’Antiquité tel Platon, Nietzsche, avaient déjà pris la mesure de cette part d’obscurité qui nous empêche d’être pleinement conscients de nos actes ou de nos sentiments. Et c’est ce dont nous nous occupons en psychothérapie.
Il va s’agir de s’accueillir avec bienveillance et curiosité.

Champs énergétique et éthérique

Ici, la parole est efficace mais plus dans sa matérialité, sa sonorité, dans les énergies qu’elle incarne que dans sa stricte fonction d’intellectualisation.
La présence de l’invisible donne accès à une quête de sens différente et complémentaire. Tantôt la parole est silencieuse, tantôt elle est évocation explicite. 
Pourquoi ? Parce que, comme le dit Sénèque :

« Les douleurs légères s’expriment, les grandes douleurs sont muettes ».

La parole et le corps sont investis sur d’autres plans. Ils donnent accès à un plus large spectre d’écoute et ce, dans un but toujours de chercher la ou les véritables causes aux problèmes de la personne qui vient consulter. Cela permet de faire ressurgir des événements enfouis dans notre inconscient, et de guérir nos blessures.

Méditation et psychologie contemplative

Nous avons souvent tendance à exiger de nous, plus que nous ne pouvons donner. Parfois nous sommes durs, intransigeant avec nous-mêmes. Quand nous manquant de souplesse, nous manquons de souplesse également avec les autres. Quand nous dépassons nos limites et que nous atteignons un point de non retour, c’est que notre conscience n’a pas été suffisante. Conscience de nous, de la situation, des interrelations, et curiosité sur les événements vécus.
Le champ contemplatif est une ouverture précise et globale à la fois sur notre quotidien, tant relationnel que fonctionnel. Il ouvre des possibilités d’introspection autres, tout aussi puissantes. Ces possibilités d’introspection sont basées sur des outils issus des thérapies contemplatives et de la culture orientale.